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mercredi 16 mars 2016

Le Train de Banlieue (Chanson d'Amour dans les transports en commun, par...

https://youtu.be/nmbL8H1x40I
LE TRAIN DE BANLIEUE (G.Roumégiéras, F.Ville)

Le quai se vide et le train de banlieue avale goulûment des milliers d'anxieux
Ils se précipitent aux gueules béantes. Au rire métallique de son immense ventre

Ils poussent, se jettent, se recroquevillent. Se tordent les bras, les visages, parfois la cheville
Quand d'autres laids, jouent les frêles anguilles. Se lovant sur la rondeur des gros bides

Et sur le quai, ahuri, paumé. Je ne veux pas être avalé
Ni recraché un peu plus tard. Couvert de sueur, d'odeurs bizarres

Le train de banlieue. Le train de banlieue (bis)

Les portes clauses, les regards embués. D'un râle déchiré le monstre s'échappe
Emporte la vie en ternes grappes d'espoir, de rancoeur, de rêves craquelés

Et le quai se ranime en folle cadence. D'autres suicidaires s'impatientent
Une nouvelle vague imminente. Je ne prendrai pas celui de trente

Et sur le quai...

Soudain je sursaute d'un morceau de peur. Je retrouve les battements de mon coeur
De sa jupe en parfum, l'inconnue, elle fleurie le quai gris d'un pas de dentelle

Je me jette à corps tremblant dans la foule. Je bouscule, je me noie parmi la houle
Je deviens combattant chaque matin. Pour voyager au souhait de mon destin

Et je reste ahuri, intimidé. Je veux bien être avalé
Et recraché un peu plus tard. Couvert de sueur, d'odeurs bizarres

Si mon voyage s'accompagne de l'inconnue qui m'enflamme (bis)

Le train de banlieue. Le train de banlieue (bis)

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